Tanguy | étudiant photographe

Passionné de photographie depuis son plus jeune âge, Tanguy partage son temps entre ses études et son violon d’Ingres. Son parcours d’étudiant lui a permis de voyager notamment au Canada où il a pu immortaliser, grâce à son appareil, les instants forts de son voyage.

Portrait d’un jeune photographe talentueux, étudiant en Bachelor International à l’ESG Rennes.

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Je m’appelle Tanguy, j’ai 21 ans et je suis originaire de Brest. J’ai emménagé à Rennes cette année pour suivre la troisième année de Bachelor International de l’ESG Rennes.

J’ai fait un BTS Commerce International, qui m’a permis de voyager au Canada, plus précisément en Colombie Britannique et à Alberta, pendant deux mois. J’aime la dimension internationale de mes études qui me permet de découvrir de nouvelles cultures à travers le monde.

Je suis passionné par la photographie et le digital. Je fais principalement de la photographie sensuelle et de paysages.

Raconte-nous comment est née cette passion pour la photographie !

Mon père étant lui-même un passionné de photographie, j’ai pu être guidé dès mon plus jeune âge dans cette pratique artistique.

Mais c’est en 2014 qu’a eu lieu le déclic (sans mauvais jeu de mot). J’avais envie de raconter des histoires, non pas à travers des mots mais plutôt à travers des images. Et puisque je suis un très mauvais dessinateur, je me suis tourné vers la photo !

J’ai commencé par de simples photos de rue, de paysages, en Bretagne où lors de mes déplacements, puis j’ai rejoint un réseau de photographes brestois qui m’a permis de m’améliorer sur le plan technique. En 2015, je sortais ma première exposition sur le thème du voyage et de la liberté intitulée : « On the road ».

Au début de l’année 2016, j’ai commencé à m’intéresser sérieusement aux photographies de portrait, et très vite je réalisais ma première séance en studio avec Caroline. Mon studio, c’était ma chambre ! Le lit sur le côté, un drap noir accroché sur mon armoire, un flash comme unique source de lumière. Au fil du temps, je me suis passionné de plus en plus pour le portrait et le sensuel, l’étude de la lumière, du jeu de l’ombre, capter les détails et les regards, faire tomber les masques de mes modèles pour aller chercher au fond de leurs pensées.

Quelles sont tes inspirations ?

Comme beaucoup, je m’inspire de ce que j’ai déjà pu voir, mais surtout de mes envies, d’idées qui viennent pendant que je regarde les photos des séances passées, quand j’écoute de la musique, quand je lis. Un regard ou un sourire peut suffire pour m’inspirer et me donner envie de photographier.

À force de faire des portraits, notamment des portraits intimistes, je me suis aventuré dans les domaines du sensuel et du nu. Les portraits intimistes laissent place à la suggestion et à l’imagination des lecteurs. Souvent, on me demande si mes modèles sont nus, en fait elles portent simplement un débardeur et retirent les bretelles. C’est avec cette confusion que je voulais jouer. Avec ma série « Douce », j’ai voulu faire jouer l’imagination des gens en montrant des détails de parties de corps, sans jamais trop le révéler.

Comment gères-tu tes activités de photographe et ta vie d'étudiant ?

À vrai dire, c’est difficile ! Cela fait deux ans que je ne poste presque rien, les séances photos sont rares, mon temps est investi dans les dossiers à rendre et les partiels à réviser alors c’est difficile d’accorder du temps à autre chose.

Cependant, en ayant concilié études internationales et photographies, j’ai eu l’opportunité de découvrir le Canada, et de photographier ses sublimes paysages. La photographie prend beaucoup de temps, il ne s’agit pas juste d’appuyer sur un bouton.

Il faut compter deux à quatre heures de préparation pour recharger les batteries, les flashs, penser à des pauses, des styles et des tenues. Ensuite il faut faire la séance, là encore il y a entre deux à trois heures de prise de vues.

Et pour terminer, il faut trier les photos pendant une heure et les retoucher, ce qui prend entre 15 minutes et 1h30 par photo. Au total, une séance complète va me prendre environ 9 heures de travail. Cependant j’espère pouvoir rapidement investir davantage de temps dans la photo !

A l'avenir souhaites-tu inclure ta passion à ta carrière professionnelle ?

Je n’ai pas envie de vivre de la photographie, je ne veux pas que cela devienne une obligation. Cependant, j’adorerais pouvoir apporter mon savoir de la photographie dans mon futur travail.

Pour le moment, j’étudie le marketing et le commerce international et je vais m’orienter vers le marketing digital. En RMC International, on a l’occasion de faire un stage de 4 à 6 mois à l’étranger et je vais retourner au Canada pour le faire, cette fois ci dans le domaine du marketing digital. J’ai renseigné sur mon CV que je faisais de la photographie et le fait que je puisse aussi travailler en collaboration avec la direction artistique de l’entreprise a suscité un intérêt pour les recruteurs.

Quels sont tes projets après tes études ?

Après mes études, je souhaiterais partir à l’étranger, pour garder une forte dimension internationale. Qui sait, peut-être que d’ici quelques années je serai Canadien!

J’aimerais travailler dans le marketing digital, si possible en ayant une vision globale du monde.

Et évidemment, continuer la photographie à côté, en tant que hobby.