Portrait de Monica Bai
Monica Bai, conseillère en formation à l'ESG à Strasbourg, partage ses conseils pour aider les futurs étudiants à choisir la formation qui leur convient le mieux.
Que l’on achève son année de terminale ou que l’on ait envie de changer de voie, il n’est pas toujours évident de trouver la formation qui correspond à nos envies et à nos besoins. Monica Bai est conseillère formation au sein de de l’ESG. Tout au long de l’année et plus encore en cette période d’inscriptions, elle aide les futurs étudiants à trouver leur voie et à définir la formation la plus adaptée pour eux. Elle nous livre ses conseils.
Rendez-vous personnalisé
Pour commencer, Monica Bai insiste sur l'importance de ne pas se mettre la pression. “Quand les étudiants viennent me voir, ils sont souvent très anxieux. Ils ont beaucoup d’interrogations, se disent qu’ils vont peut-être faire un mauvais choix. La première chose que je leur dis c’est de souffler et relativiser, qu’ils ne jouent pas leur vie”. La conseillère formation met, en effet, un point d’honneur à dédramatiser cette décision. Certes, choisir sa formation est une décision importante. Malgré tout, Monica Bai rappelle qu’il n’est pas interdit de ne pas savoir ce que l’on souhaite faire, de se tromper ou de changer d’avis. “Si vous faites quelque chose qui finalement ne vous plaît pas, c’est dommage mais vous aurez appris quelque chose. Vous pourrez le rayer de votre liste et donc avancer.”
S’informer
Une fois cette première étape passée, place ensuite à la recherche d’informations. Se renseigner et collecter un maximum de renseignements est un point essentiel. Il s’agit ici d'être curieux vis-à-vis des formations mais aussi des différents métiers envisagés. “Il est important de se renseigner sur les missions, les débouchés et se demander quelles sont les compétences requises pour occuper un tel poste. Cela peut aider à s'orienter vers une formation adaptée”, détaille Monica Bai. Pour ça, il est nécessaire d'être curieux et ne pas hésiter à se renseigner sur l’expérience d’autres personnes. “Il faut s’intéresser aux gens qui nous entourent, poursuit la conseillère. Ça peut être ses parents, ses professeurs, des professionnels ou des étudiants. Discuter avec les gens permet d’apprendre ce qu’est leur quotidien. Cela permet aussi parfois de s’ouvrir de nouveaux horizons.” Se renseigner permet également de découvrir la réalité d’un métier. “Ce qu’ils s’imaginent est parfois en totale inadéquation avec le marché réel. "Notre métier n’est pas de vendre du rêve mais de s’assurer que l’étudiant sait dans quoi il s’engage”, explique la professionnelle. "Pour ceux qui n'auraient pas d'idée de métier prédéfinie, il est alors possible de partir de ce que l’on aime afin de trouver une formation rassemblant ces critères. Dans ce cas, il s’agit de procéder “en entonnoir”, constate Monica Bai, en partant de choix généralistes puis plus spécialisés ensuite.
Se poser des questions
Quelle que soit la méthode retenue, faire un choix de formation, c’est avant tout se poser les bonnes questions.
“Mon travail, c’est d’orienter l’étudiant et lui faire prendre conscience qu’il a les réponses en lui. Il suffit de se poser les bonnes questions pour que la réponse apparaisse comme une évidence”, partage Monica Bai. Ça commence notamment par se demander ce que l’on aime faire dans la vie quotidienne, dans ses loisirs et dans ses expériences précédentes. L’important est d’être honnête avec soi-même. “Il y a ce qu'on pense vouloir ou ce que l’on pense être pour nous et ce que l’on veut réellement”, détaille la conseillère. Il s’agit aussi de se poser des questions très pratiques : “Est-ce que l’on s’imagine faire des journées de 8h à 17h tous les jours ? Est-ce qu’on s’imagine porter un costard ou des talons ? Est-ce que l'on a envie de faire ce que l'on veut quand on veut ? Est-ce qu'on veut intégrer une grande entreprise ? Ce sont des questions anodines mais qui peuvent aider”, poursuit la conseillère formation.
Ne pas s'imposer de barrière
Il est alors essentiel de ne pas se mettre de barrière et de rester ouvert dans ses recherches. “Qu’ils se le disent ou pas, les étudiants peuvent être formatés, ils se restreignent et se mettent des limites. Notre travail, c’est de leur faire prendre conscience qu’il n’y en a pas”, constate Monica Bai. Exit alors les “ce n’est pas pour moi.”, on ne s’interdit aucune possibilité. Le conseil est également valable pour les étudiants qui changent de voie ou les professionnels en reconversion. “Certains ont déjà commencé une formation, par exemple ont fait un DUT commercialisation et voudraient basculer sur de la communication, mais ils se disent ce n’est pas ce n’est pour eux, que c’est impossible. Ils se rentrent dans des cases. Certes si vous changez de voie, vous serez avec des personnes plus aguerries sur certaines thématiques mais vous, vous aurez acquis d’autres compétences, vous aurez une plus-value”. Et de souligner : “A l’ESG, vous venez comme vous êtes et vous avez le choix.”
L'ESG vous accompagne
Enfin, parce qu’il est normal d’avoir des doutes et des interrogations, l’ESG accompagne ceux qui ont besoin d’aide afin de choisir au mieux leur formation. Monica Bai témoigne: “Pendant un entretien je ne vais pas seulement présenter les formations et les débouchés. Je vais raconter mon vécu, parce que je suis passée par là, par cette phase d’anxiété. Je suis à l’écoute. Notre travail ce n’est pas d’imposer mais de conseiller. En fonction de ce que l’étudiant va me dire, je vais lui montrer les possibilités qu’il a, quels en sont les avantages et les inconvénients. Je suis là pour l'aider à trouver ce qui va l'épanouir. On regroupe les idées pour trouver des pistes, une première pierre à l’édifice. » L'ESG met ainsi un point d'honneur vous accompagner dans vos décisions de manière personnalisée.
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