Les violences conjugales sont une triste réalité qui persiste malheureusement dans notre société. De nombreuses initiatives ont été mises en place pour lutter contre ce fléau, mais il reste encore beaucoup à faire. C'est dans ce contexte qu'un groupe d'étudiants de l’ESG Toulouse a décidé de mener une action de sensibilisation en s’appuyant sur un outil : "le Violentomètre". Novateur et inédit, il permet de sensibiliser et prévenir nos étudiants face à cette réalité.
L’ESG a souhaité accompagner nos étudiants dans cette démarche innovante et impactante.
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Qu'est ce que le violentometre ?
Le "Violentomètre" est un outil simple et efficace pour évaluer le niveau de violence dans une relation. Il permet aux victimes, mais également à l’entourage de celles-ci, de réagir face à ce genre de situations. Créé à l’origine par Hubertine Auclert, il s'agit d'une échelle graduée allant de zéro à dix, où chaque niveau correspond à un type de comportement violent.
Cette échelle permet, à la victime et son entourage, de mesurer la gravité des actes qu'elle subit et de prendre conscience de la situation.
- Niveau 0 : relation saine, où la communication est ouverte et respectueuse.
- Niveau 1 : comportements dégradants, comme des insultes ou des humiliations.
- Niveau 2 : comportements de contrôle, comme le fait d'interdire à la victime de voir ses amis ou sa famille.
- Les niveaux suivants deviennent de plus en plus graves, jusqu'au niveau dix, qui correspond aux violences physiques.
Le "Violentomètre" est accompagné d'un livret d'explications et de conseils pour aider les victimes à sortir de la situation de violence. Il contient également des informations sur les numéros d'urgence et les structures d'accueil pour les victimes de violences.
Le projet du Violentomètre
L'idée est venue d'un constat alarmant : les violences sont souvent minimisées, voire ignorées, et ce, dès le plus jeune âge. Nos étudiants ont donc décidé de reprendre cet outil et de l’afficher sur les contre-marches de l’escalier principal du campus.
La genèse du projet : « Nous avons voulu représenter le Violentomètre sur les contre-marches de l’escalier central de notre campus pour mettre en lumière la symbolique du projet. En effet, à mesure de monter les marches, le degré de violence augmente ainsi que la difficulté à affronter la situation. L’intérêt de cette action est que chaque personne qui emprunte cet escalier se rende compte de l’impact des comportements violents à l’égard des femmes. »
Ce projet étudiant novateur offre une nouvelle approche pour lutter contre les violences faites aux jeunes femmes. En mettant en lumière cet outil simple et visuel, nos étudiants souhaitent aider à sensibiliser l’ensemble des étudiants, des intervenants et des salariés du campus à identifier les différents signes de violence. Ils ouvrent la voie à de nouvelles méthodes de prévention et de sensibilisation. Ce projet est un exemple concret de la capacité de nos étudiants à innover et à apporter des solutions aux problèmes de société.
Témoignage étudiants
Ce projet est porté par Thomas Dronsart, Nathan Menager, Tom Udron et Matteo Allain, actuellement en 2ème année de bachelor à l’ESG Toulouse.
Ils nous l’expliquent :
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Dans quel cadre ce projet a-t-il été monté ?
Ce projet a été réfléchi et réalisé lors du cours « projet associatif », animé par Mr HEBEL. Notre objectif était de monter un projet impactant, en lien avec les problématiques sociales actuelles et qui nous tenait à cœur.
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Pourquoi le « Violentomètre » ?
Nous avons choisi le « Violentomètre », car c’est une infographie qui nous a marqué dès le début. C’est en partie car nous considérons que c’est une cause noble qui nous est chère mais également car ce projet nous a paru particulièrement pertinent. Il traite de violences faites aux jeunes femmes et étant sur un campus étudiant nous étions sûrs de toucher un public réceptif et concerné. Nous voulions à tout prix sensibiliser les étudiantes qui pourraient être visées, mais aussi faire réagir l’entourage de chacun qui pourrait être témoin de cas de violences.
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Qu’est-ce qui vous tenait à cœur à travers ce projet ?
Il était important pour nous de monter un projet de A à Z concernant un sujet à impact qui pourrait faire bouger les choses et inspirer d’autres étudiants après nous.
- Comment allez-vous le présenter ?
Premièrement, nous allons présenter le projet avec une inauguration prévue le 9 mars 2023 à 13h qui sera l’occasion pour nous de parler des tenants et aboutissants, mais aussi d’évoquer l’association.
De plus, le projet sera présenté au public le 18 mars 2023 lors d’une journée portes ouvertes de l’ESG. L’occasion pour nous de le mettre en avant auprès du plus grand nombre.
Enfin, nous souhaitons relayer le « Violentomètre » sur les réseaux sociaux comme TikTok ou LinkedIn.
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Quels objectifs sur le long terme pour le « Violentomètre » ?
L’objectif pour nous est de faire vivre cette infographie à l’échelle locale pour permettre à un maximum de personnes de réagir aux comportements inadaptés dont peuvent être victimes certaines femmes. Nous souhaiterions que les chiffres, bien trop importants, baissent grâce à cette action.
- Le mot de la fin ?
Nous espérons que notre projet va inspirer les prochaines générations d’étudiants et qu’il va montrer qu’il est possible de réaliser des projets de grande ampleur lors des cours prévus à l’ESG.
