Retour sur le Business Challenge
À l’occasion des rendus de nos Bachelor 2ème année sur le Business Challenge dédié au Boxing Club Alamele, nous avons eu la chance d’interroger son fondateur, Monsieur Karim Harrouche, qui nous a décrit son ressenti. Flashback sur un projet liant sport et entreprenariat.
Pouvez-vous présenter et me contextualiser le Business Challenge que vous avez posé à nos étudiants ?
Je m’appelle Karim Harrouche, j’ai fondé le Boxing Club Alamele avec un collaborateur en 2015 qui est une association loi 1901 où on sensibilise sur l’activité physique, au bien-être et l’hygiène de vie au travail par le sport (notamment avec la boxe).
On développe aussi notre projet autour d’activités un peu moins sociales, où l’on cherchait à partir sur un nouveau modèle économique pour ne pas seulement dépendre (comme toutes les associations) des subventions des collectivités. C’est pour cela que nous avons développé nos services pour les entreprises, de cours de sport sur lesquels vos Bachelors ont dû pencher pour essayer d’améliorer ceux-ci.
Rendez-vous personnalisé
Pourquoi êtes-vous là aujourd’hui et quelle a été la problématique qu’avez-vous posé ?
Le but c’était de faire découvrir le monde associatif aux élèves de l'ESG Bordeaux.
Suite à cela il y avait donc deux problématiques :
• La recherche de sponsoring
• Attirer des B2B à découvrir le sport en entreprise pour leurs salariés
Quel serait votre premier ressenti sur votre expérience de partage avec l’ESG ?
Très bon, nous avons été très bien accueillis par tout le monde. Les élèves sont très professionnels, ils ont de l’envie, ils ont beaucoup cherché à comprendre, à se renseigner pour mieux définir nos besoins. J’ai une forte impression qu’ils ont beaucoup démarché, ils ont pris le projet au sérieux et ça fait plaisir !
Suite au thème de votre projet, est-ce que vous pourriez décrire un lien entre le sport et des étudiants ?
À titre personnel, je trouve des liens avec le sport dans tous les domaines. La boxe c’est un peu comme la vie et les études : on prend des coups qu’il faut savoir encaisser pour mieux se relever ensuite.
Un sportif de haut niveau, il a des échecs jusqu’au jour où il arrive à son but suprême (gagner son combat, un championnat…) et la ligne entre lui et un étudiant est très fine dans le sens où on y retrouve beaucoup de cette mentalité.
Est-ce que vous auriez un conseil pour nos élèves ?
Avec le recul et l’expérience on se rend compte que des conseils, il y en a plein. Le plus essentiel c’est de ne pas oublier de se faire du réseau, aujourd’hui tout fonctionne par lui donc il ne faut pas prendre ça à la légère et commencer dès maintenant à se créer des relations et se faire un carnet d’adresse. Cela facilitera l’intégration dans la vie active.
Ensuite, l’entrepreneur doit être un couteau suisse, il doit savoir tout faire. Au début il va être aussi bien amené à s’occuper de la comptabilité, de la gestion et du commerce… C’est donc important qu’il puisse toucher à tout.
Maintenant, si vous deviez résumer toute votre aventure avec ESG en un sentiment, ce serait lequel ?
Sans tricher, le premier mot qui me vient à l’esprit c’est : Génial, parce que j’ai vraiment bien aimé collaborer avec des élèves aussi professionnels et assidus dans leur travail.
Ce que nous rappelle ce projet, c’est que le sport et le travail ont beaucoup de points communs dans leur fonctionnement. Il n’est donc pas anodin de trouver des liaisons qui se créent entre ces deux univers, magnifiquement traduits par le Boxing Club Alamele.
Un grand bravo à nos Bachelor 2ème année ESG, et à l’équipe lauréate de ce Business Challenge pour leur travail ;)